Traversé par le cours d’eau l’Orge affluent de la Saulx, à 30 Km de Bar Le Duc et de Saint Dizier.
Vous y apprécierez son ‘’Gayoir ‘’ et son ponton. Vous tomberez sous le charme de son église dont un élément architectural date du 12ème siècle.
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La légende rapporte que Blanche de Castille, mère de Saint-Louis, menant une bataille sur le territoire de Couvertpuis, fut vaincue. Elle maudit l’Orge qui avait favorisé ses ennemis et le cours d’eau rentra sous terre au niveau du village.
L’église est construite au XIe siècle, à flanc de coteaux. De cette époque subsistent une partie des murs de la nef et le tympan d’un portail orné d’une grande croix simple. Au XVe siècle, l’’église est fortifiée et sert de refuge pour les habitants lors des guerres et des pillages.
Au XIIe siècle, il y a à Couvertpuis une maison des Templiers dépendant de la commanderie de Ruetz (Haute-Marne). Après 1312, l’établissement et son domaine passent aux hospitaliers de Jérusalem. A la révolution, l’hôpital est vendu aux hospices de Bar-le-Duc, qui le cèdent en 1820 à des particuliers.
Au XIXe siècle, les cultivateurs du village sont prospères comme en témoigne certaines maisons du village construites en pierre de taille. La terre est de qualité et les cultivateurs pratiquent la polyculture.
Au XIXe siècle, deux calvaires sont érigés. Le premier, « Oudot-Nicolle » du nom de ses donateurs, se trouve sur le chemin de Montgérard. Le second « la Croix-Soran » est situé route de Biencourt à la sortie du village. Le terme « soraï » en patois local désigne le cimetière. Au XIXe siècle, cette croix se trouvait au lieu-dit du même nom. Des fouilles archéologiques à la Croix-Soran ont mis à jour une dizaine de sépultures datant du VIIIe siècle.
A l’entrée du village, un pédiluve ou égayoir est utilisé pour baigner les chevaux. Il s’agit d’un emplacement pavé descendant en pente douce alimenté par la l’orge.
Des carrières de pierre sont exploitées jusqu’en1888. La pierre de Couvertpuis est une pierre dure, facile à tailler qui résiste bien au frottement. Elle est utilisée dans la fabrication de dalles, de marches d’auges ou de pierres à eaux (éviers).
(d’après le patrimoine des communes de la Meuse – Lorraine –Flohic éditions 1999)