Plus haut point du département de la Meuse et limitrophe avec le département des Vosges, Vaudeville le Haut se niche dans un paisible vallon verdoyant ; on y recense 66 Vaudevillois(es), 4 résidences secondaires et deux associations animent le village : Renaissance villageoise (fêtes) – ACCA (chasse).
Le territoire très vallonné se répartit entre environ 570 ha de bois (privés et communaux) et 400 ha de cultures / prés. La forêt recèle une pelouse calcaire où cohabitent des espèces protégées sous la surveillance du conservatoire des sites lorrains.
L’activité économique se concentre sur l’agriculture, 4 exploitations de polyculture / élevage, plus une ferme éolienne de 4 aérogénérateurs construite en 2010 et un transformateur électrique à cheval sur la commune voisine de Seraumont (Vosges) édifié en 2012.
Le bâtiment communal « Mairie » restructuré et mis en accessibilité en 2012 dispose d’une salle des fêtes et d’un logement locatif.
Etablie sur un site d’occupation mérovingienne, la localité appartenait diocèse de Toul avant d’être rattachée à celui de Verdun en 1823. Dans un vallon pastoral pittoresque on remarque les vestiges d’un ancien moulin qui fut la cause d’importants tourments financiers pour la communauté, à l’origine de sa construction, mi XVI° début du XVII° siècle.
L’église saint Pierre – saint Paul a été restaurée successivement aux XVIII° et XIX° siècles. Suite à l’épidémie de choléra de 1854 (33 victimes) le cimetière qui l’entourait est déplacé à l’extérieur du village en 1887, des traces du cimetière du choléra subsistent en forêt.
Au cours de la seconde guerre mondiale, un maquis s’est formé dans les bois des « Connais » ; il s’est illustré au cours de l’action du 1er septembre 1944. Un commando a attaqué une colonne militaire faisant 156 prisonniers allemands, 5 jeunes maquisards y ont laissé leur vie. Route de Dainville une stèle a été érigé en leur mémoire, une commémoration a lieu chaque 1er septembre.