Situé au carrefour des routes départementales 960 et 966, reliant Vaucouleurs à Joinville et Bar-le-Duc à Neufchâteau, Houdelaincourt se trouve quasiment à équidistance de quatre zones d’activités en développement. Forte de quelque 320 habitants, la commune est dotée de trois fontaines et tout récemment d’un réseau d’assainissement collectif. Plusieurs commerces sont installés dans le périmètre communal comme une station-service / relai de Poste, une auberge dotée de 7 chambres, deux charcuteries « Les bergeries de l’Ornain » et « les charcuteries de Caro » qui propose également des chambres d’hôtes, quatre entreprises liées au BTP, un tapissier décorateur, une fabrique artisanale de confitures, un cabinet vétérinaire, un groupe scolaire qui regroupe près de 90 enfants du primaire et l’entreprise d’archivage SGA. La commune possède aussi une église, Saint-Pierre-ès-Liens, une salle socioculturelle pouvant accueillir une centaine de personnes, une salle réservée aux associations où sont dispensés des cours de couture, de patchwork et de loisirs créatifs, sous l’égide de l’association Familles Rurales, très active sur la commune. Autre atout de Houdelaincourt, son port sur le canal de la Marne au Rhin. Au vu de l’évolution de la politique énergétique, le port-canal pourra offrir une alternative essentielle au transport économique, d’autant qu’il est situé à proximité immédiate de la voie ferrée Gondrecourt – Bar-le-Duc et du réseau routier. Houdelaincourt est également le point de départ de plusieurs chemins de grande randonnée qui sillonnent le territoire.
Houdelaincourt se trouve en zone classée par les Monuments Historiques en raison de sa fontaine lavoir datant de 1851. Cet édifice était jusqu’au milieu du XXe siècle utilisé par les « lavandières » locales pour laver le linge à l’intérieur du bâtiment, et pour désaltérer les troupeaux de bovins sur sa partie extérieure. Autre curiosité, la chapelle Notre-Dame de Consolation. Alors que le grondement sourd des canons roulait dans le ciel lorrain, la population sous l’impulsion du chanoine ERARD, fit le vœu d’ériger une chapelle si l’ennemi d’alors échouait dans sa tentative de la prise de Verdun. La guerre terminée, cette promesse fut exaucée et la chapelle inaugurée en 1921. Entre alors en scène un enfant du pays, Jean BELLAMY, qui n’eut de cesse de collecter des fonds pour l’entretien et la rénovation de l’édifice. Située à l’entrée du cimetière du village, N.D. de Consolation constitue un lieu de pèlerinage.