Demange-aux-Eaux est un village situé au bord de l’Ornain et le long de la route départementale 966, dans le Canton de Ligny-en-Barrois, au sein de la Communauté de Communes du Val d’Ornois.
La Commune compte 539 habitants au 1er janvier 2016. Les principales activités économiques sont liées au secteur du Bâtiment et Travaux Publics, lequel compte trois entreprises sur le territoire. Les commerçants assurent à la population un service de proximité et de qualité. Les exploitants agricoles à dominante céréalière contribuent à un volume d’échanges commerciaux importants. Par ailleurs, la Commune dispose de réserves foncières permettant l’installation d’entreprises artisanales. Les associations sont présentes en nombre, l’action de nombreux bénévoles favorise la vie collective par l’organisation de loisirs, sports, fêtes etc. pour toutes les générations. La Commune prépare son avenir à travers la mise en œuvre de différents projets : aménagement d’un pôle touristique autour du canal de la Marne au Rhin dont la maîtrise d’ouvrage sera assurée par le Codecom du Val d’Ornois auquel s’ajoutera un circuit de randonnée à travers la forêt communale et la visite d’un verger pédagogique situé sur un point de vue qui domine la vallée de l’Ornain.
L’existence du village remonte à l’époque gallo-romaine voire gauloise. Depuis le Moyen-Age, DEMANGE-AUX-EAUX fait partie du Barrois. Au cours des siècles, les terres ont appartenu aux Ducs de Bar et aux Comtes de Stainville jusqu’à la Révolution. L’époque la plus florissante se situe autour des années 1840-1852 avec la construction du tunnel du canal de la Marne au Rhin, long de près de 5 kilomètres, percé par plus de 1 000 ouvriers à la main et à la dynamite. La population de cette époque était de 1 053 habitants. L’église, reconstruite dans la même décennie, recèle dans son cimetière un monument aux morts unique en son genre puisqu’il couvre une période atypique de 1848 à 1914.
Le Pont Le Juste :
Construit en 1764, ce pont, traversant l’Ornain, est composé de neuf arches en plein cintre. C’est le Baron François Bouchon des Hurault qui en a posé la 1ère pierre. L’inscription commémorative est visible sur la culée Sud, face Ouest. Après la forte crue de 1947, une échelle de mesure a été installée afin de mesurer le niveau de la zone inondable. C’est le plus ancien et le plus long pont routier du canton.
BAUDIGNECOURT est une commune de 6.28 km² située dans le sud meusien, abritant actuellement 75 habitants. Une usine de chaises, située sur son territoire, a vu se succéder cinq générations et emploie environ 80 personnes ; de ce fait, le village se voudrait d’être reconnu comme étant
« le village de la chaise », affichant cette spécificité sur le totem érigé dans le jardin de la Mairie et par le nom donné à la salle communale : « la tournerie ». Hormis l’agriculture, depuis les années 1920, l’empaillage et le cannage des sièges à domicile, pour les usines de la vallée du haut-Ornain, constituent un artisanat local assez caractéristique et prospère. Enfin, la jolie fontaine devant la Mairie, fleurie tout l’été et embellit ce village fréquemment traversé.
Situé à l’emplacement d’un tronçon de voie romaine, le site est mentionné en 1130 à l’occasion de l’abbaye d’Evaux. En 1707, la localité porte le patronyme de VAUDIGNECOURT-BALDINEIURTIS et abrite une cure jusqu’à la fin du XVIe siècle.
L’édifice primitif de l’Église Saint Laurent date de 1521. Mais elle fut reconstruite et bénite le 23 juillet 1862. Son style néo-gothique du XIIIe siècle résulte d’un choix du conseil municipal – son style est alors considéré comme relevant d’une architecture à résonnance nationale
A l’entrée sud du village, la croix a été érigée à la piété des fidèles en souvenir du jubilé de 1975.
A la sortie nord du village, à droite de la D966, une croix de chemin a été érigée par les époux THOUAND en 1875. Une troisième croix, disparue aujourd’hui, se trouvait en haut de la rue de France.