Brauvilliers est un beau village où les maisons sont en pierre de taille, car les carrières de pierre y étaient réputées. La population est en augmentation, (+22 habitants entre les deux derniers recensements). Nous sommes situés à une vingtaine de 20 km Ligny-en-Barrois, de Saint-Dizier et de Joinville et à environ 27 km de Bar-le-Duc. La RN4 est à 8 km ce qui facilite les déplacements pour aller travailler et faire nos achats.
Nos enfants vont à l’école primaire à Savonnières en Perthois (4km), au collège à Ancerville et au Lycée à Bar-le-Duc ou Saint-Dizier.
C’est un village à vocation agricole. Les chemins sont aménagés ce qui permet de faire de magnifiques promenades. Les forêts sont proches et le gibier y est abondant.
Nous avons trois associations qui organisent des manifestations tout au long de l’année.
C’est un village où il fait bon vivre !
Le site du village de Brauvilliers a été occupé dès le néolithique mais la 1ère mention de Brauvilliers ne date que de 1378. Brauvilliers est un village situé en hauteur, sans aucun ruisseau, ce qui contraint les habitants à exploiter des puits ou des citernes. Une source, la fontaine Saint-Michel qui ne tarit jamais a été utilisée par les habitants en période de sécheresse. Du château féodal il ne reste qu’un logis. C’est un bâtiment d’un style classique où seule la décoration de l’avant-corps apporte une légère note baroque à l’édifice.
Jusqu’à la révolution, Brauvilliers appartient à la province de Champagne. A la Révolution, Brauvilliers sur la demande expresse des habitants est rattaché à la Meuse car en Lorraine, l’impôt sur le sel (la gabelle) n’existe pas.
En 1875, l’église du 12e siècle, est remplacée par une église néo-gothique. La façade occidentale est un clocher-porche surmontée d’une flèche de 35m en pierre ouvragée. Deux statues du 17e siècle, en pierre calcaire représentant Saint-Michel et la vierge à l’enfant décorent la façade ouest de l’église. A l’intérieur, la chaire en pierre de Brauvilliers datée du XVIIIe provient de l’ancienne église et fait partie des plus anciennes chaires de Meuse.
A partir de 1840, commence l’exploitation des carrières, à ciel ouvert ou en souterrain : la pierre qui en est extraite possède un grain très fin et se prête bien à la sculpture. Lorsque les bancs de pierre sont recouverts par une importante masse de terre et pierrailles, il est plus rentable d’exploiter en galeries souterraines. Le travail s’y effectue à la main puis plus tard à la machine : haveuse à air comprimé, puis à la chaîne. Les carrières de Rozes, encore accessibles aujourd’hui, furent exploitées pendant plus de 70 ans et ont été fermée en 1968.
(d’après le patrimoine des communes de la Meuse – Lorraine –Flohic éditions 1999)