Aulnois en Perthois est situé sur le plateau (271 m) au sud de la vallée de la Saulx à proximité de la Nationale 4 Paris – Nancy – Strasbourg.
Le territoire de la Commune s’étend sur 1 047 hectares, 65 ares et 54 centiares dont 146 hectares de forêt communale.
Au recensement de 2009, le village comptait 465 habitants.
On appelle les habitants du village les « Accalés ».
L’ancien nom d’Aulnois en Perthois est Alnetum (1402) du latin « Alnus », aulne, arbre des terrains humides. Le calcaire du Barrois est en effet recouvert, ici, de terrains crétacés en partie argileux et humides. Des mares, nombreuses autrefois, subsistent ça et là. Le mur de l’Eglise, datant du XIe siècle, atteste l’ancienneté du village qui faisait partie de la Baronnie d’Ancerville et relevait, sous l’ancien régime, du bailliage de Bar le Duc et du diocèse de Toul. Les habitants d’Aulnois s’appellent les Accalés.
Son sous-sol renferme un banc épais de calcaire portlandien donnant une excellente pierre de taille qui a été abondamment exploitée jusqu’à une période récente et favorisé le développement de la Commune. Au début du siècle dernier, il y avait 700 habitants, dont bon nombre occupaient divers métiers liés à la pierre : carriers, tailleurs de pierre, voituriers, terrassiers. La population est descendue à 330 habitants suite au recul de l’exploitation des carrières.
La place centrale s’est constituée au milieu du XIXe siècle : construction de la Mairie-Ecole, déplacement de l’ancien cimetière, démolition d’une petite halle puis construction de nouvelles maisons autour de la place, certaines d’une belle qualité architecturale.
La statue du Lion, ornant cette place, fondue au Val d’Osne en Haute-Marne a été offerte par les habitants d’Ancerville en remerciement de l’aide apportée par Aulnois, à leur Commune, pendant l’invasion de 1814.
L’Eglise Saint-Martin est intéressante pour diverses raisons. Plusieurs remaniements ont été réalisés pour la fortifier : surélévation des murs, installation de refuges au dessus de la nef et du chœur, ouverture de meurtrières pour sa défense. De beaux retables baroques (inscrits à l’inventaire des monuments historiques) avec leurs colonnes torses, leurs décors de volutes, de palmes, de pots à feu manifestent l’esprit nouveau qui souffle dans l’art religieux au cours du XVIIIe siècle.
Le cimetière, établi au milieu du XIXe siècle à l’est de l’Eglise, renferme des monuments funéraires originaux, « la Mort », « le Laboureur » (classés monuments historiques) ainsi que le tombeau de Jean-Baptiste DUQUESNOIS, enfant d’Aulnois, ancien Maire et riche bienfaiteur de la Commune, mort en 1903. Ce monument abrite un groupe sculpté en marbre par Icard, représentant un vieillard qui fait lire à un enfant la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen tandis que trois figures religieuses ornent le vitrail « modern style » qui forme le fond du monument.
Aujourd’hui, la population d’Aulnois est remontée à 460 habitants environ, grâce, en partie, à la mise à deux fois deux voies de la RN 4. De nombreux aménagements ont été réalisés : salle des fêtes, aire de jeux et de détente à la Grande Mare, mise en valeur de la Fontaine de Mandres située Chemin de Cousancelles. Par ailleurs, la Commune a mis en place une cantine et une garderie permettant ainsi de maintenir la scolarisation des enfants dans le village (l’école compte 68 élèves, de la classe maternelle au CM2, sans regroupement pédagogique).
Aulnois en Perthois demeure ainsi un agréable et dynamique village où tout est mis en œuvre pour conserver une certaine qualité de vie